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Mais qui se cache derrière le cheval qui murmure ?

Photo par Emery Descours

Ce n’est pas forcément mon meilleur profil à partager, mais au moins c’est un profil honnête ! :p

Je suis Oriane Descours, cavalière depuis 20 ans, mais aussi étudiante en Pharmacie, spécialisée dans la toxicologie des matériaux destinés aux dispositifs médicaux. Mes passions, le cheval et la science en général (la toxicologie en particulier), se sont combinées en un seul projet : Le Cheval qui murmure à l’oreille des Hommes.

Mon objectif : utiliser toutes les données de la science disponibles pour améliorer la vie des chevaux.

Pour mieux comprendre, remontons un peu en arrière…

Je commence en poney club, comme beaucoup d’enfants de la « Révolution poney ». J’y apprends le « tire-pousse » mais surtout l’importance de l’assiette, les premiers soins, la diversité des disciplines via l’attelage, la voltige, le horse-ball, les pony-games…

Je me posais beaucoup de questions : j’aimais la relation à l’animal, j’aimais la pratique sportive, mais je ne trouvais pas l’équilibre entre les deux…

J’ai réalisé de nombreux stages : en club, en écuries de compétition, chez des cavaliers professionnels de diverses spécialités, en écuries de commerce, en élevage, aux haras nationaux, en France et à l’étranger… J’ai engrangé toutes les connaissances disponibles et absorbé toutes les façons de faire, pour ne garder que ce qui correspondait à mon objectif.

C’est lors d’un de ces stages que je rencontre Laurence Perceval, ma mentor. Elle m’a guidée sur ce tortueux chemin qu’est la remise en question de nos pratiques. Elle est l’extrême du côté de la relation au cheval : rien n’est de trop pour le bien-être des chevaux sous sa responsabilité. Jusqu’à questionner la monte…

En parallèle, je fais plusieurs rencontres à l’autre extrême, du côté du sport : la fabuleuse juge 5* de dressage Isabelle Judet, le cavalier Yves Katz, fervent défenseur de l’équitation de tradition française, et tant d’autres…

Ces deux extrêmes me renforcent dans la volonté de proposer un équilibre entre pratique sportive et bientraitance de l’équidé.

Par ailleurs, dans ma pratique équestre, je rencontre pas mal de chevaux « mals dans leurs sabots », voire certains carrément dangereux… Je me pose beaucoup de questions sur comment aider ces chevaux et leurs propriétaires. De par ma formation, je me rends compte que je suis en mesure de leur proposer une aide pour leur réhabilitation. Après quelques essais fructueux sur des chevaux qui me sont confiés, j’ai commencé à proposer la prestation de réhabilitation qui guide aujourd’hui mon activité équestre.

J’ai choisi de ne prendre au travail qu’un maximum de 2 chevaux. Cette décision s’explique par mon souhait de garder du temps pour chacun d’entre eux, pour mes chevaux personnels et par mon double-emploi dans l’industrie pharmaceutique, qui me prend déjà un certain temps. Ce travail s’effectue préférentiellement sur un an, mais la durée peut s’adapter aux besoins et budgets de chacun.

Je continue également de me former, par le biais de la lecture des dernières publications scientifiques ou au contact d’autres équitants. Je considère chaque expérience comme l’opportunité de progresser : je ne cherche pas à avoir une posture d’enseignement, mais d’échange et de discussion pour l’amélioration mutuelle.

Sur ce point, je tiens à préciser que je ne suis pas enseignante : le BPJEPS me demandant de mettre ma première profession entre parenthèses, j’ai fait le choix de ne pas le passer. Je ne pourrais pas non plus le passer en respectant mon éthique de travail, ce qui serait difficile pour moi maintenant que je la pratique depuis plusieurs années.

Au plaisir d’échanger avec vous !

1 réflexion au sujet de “Mais qui se cache derrière le cheval qui murmure ?”

  1. Bonjour,

    Je découvre votre travail et cette approche me plaît. Je n’ai pas encore pris le temps de parcourir vos postes sur FB, mais je le ferai avec plaisir.
    Très bon weekend à vous.

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